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Évaluation du projet de loi de Finance 2024 : Perspectives pour l'endettement, la croissance et les inégalités ?

Séminaire François LANGOT

Prochain séminaire du GAINS

ombre public de dos conférencier en fond flouté

Le prochain séminaire du GAINS a lieu 14 novembre 2023 de 10h30 à 12h00 dans la salle T204.

 

François LANGOT(Le Mans Université, PSE & Cepremap) présentera un papier intitulé "Evaluation du projet de loi de Finance 2024: perspectives pour l'endettement, la croissance et les inégalités?", co-écrit avec Jean-Olivier HAIRAULT, J. Maillard, Selma MALMBERG, et Fabien TRIPIER

 

Résumé :

Cet article propose de révéler les conditions économiques qui permettraient aux prévisions du Projet de loi de finances 2024 du gouvernement français de se réaliser. Cette identification est basée sur le modèle CepreHANK développé par l’observatoire de macroéconomie du Cepremap. Ce modèle de l’économie française définit un cadre cohérent dans lequel ménages, entreprises, État et banque centrale interagissent. Au-delà des agrégats macroéconomiques, ce modèle explique aussi les distributions de revenu et de consommation : cela permet de prédire l’évolution des inégalités induites par le Projet de loi de finances, mais surtout d’avoir une évaluation macroéconomique qui tient compte des effets différenciés des politiques au sein de la population.

Il ressort que les projections du gouvernement combinent des «vents favorables», facilitant l’objectif de croissance du PIB et de restauration de l’équilibre des finances publiques, mais également des «vents contraires», rendant cet objectif plus difficile à atteindre. Le risque pesant sur la réalisation du Projet de loi de finances, est que les « vents favorables » soient surestimés : (i) les entreprises pourraient ne pas diminuer suffisamment leur taux de marge et (ii) l’offre de travail pourrait ne pas être suffisamment stimulée par les réformes structurelles du marché du travail. Le gouvernement pourrait néanmoins bénéficier de « vents contraires » moins préjudiciables que prévu : (i) la demande des ménages pourrait être moins déprimée et (ii) la baisse de la productivité du travail pourrait être moins forte.

Au-delà de ces évolutions agrégées et des arguments sous-jacents d’efficacité économique, nous prévoyons une augmentation des inégalités de consommation qui pourrait être à l’origine de tensions sociales et politiques.

 

 

 

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