Contrats de recherche
Projets & ChairesContrats de recherche
Projet DIADEME porté par Loic du Parquet et Pascale Petit (Université Gustave Eiffel et chercheuse associée GAINS), 2021
Il s'agit d'évaluations par testing d'actions de prévention contre les discriminations portées par des missions locales.
Ces contrats ont pour but d’évaluer les effets des actions d’accompagnement et de formation portées par les missions locales auprès des entreprises de leur bassin en vue de limiter les éventuels comportements discriminatoires à l’encontre des jeunes en difficulté d’insertion.
On se focalise sur les discriminations objectives et directes et non le ressenti des discriminations. Une large littérature a établi l’existence de discriminations en raison de l’origine. L’étude se focalisera donc sur ce critère prohibé. Enfin, l’étude portera sur toutes les entités (privées ou publiques) avec lesquelles les missions locales effectuent des actions d’accompagnement et de formation.
Pacte Régional d’Investissement dans les Compétences (PRIC) Bourgogne Franche Comté porté par Loic du Parquet et Pascale Petit (Université Gustave Eiffel et chercheuse associée GAINS), 2019-2022
Ce projet est une réponse coordonnée de la fédération de recherche TEPP, portée par l’université de Marne-la-Vallée et incluant notre équipe et installé au Mans. Ce projet porte sur l’étude quantitative du programme « Modulation des formations du BTP » de la région Bourgogne Franche Comté.
Le programme proposé par la région BFC a pour objectif d’améliorer l’adéquation entre les qualifications des demandeurs d’emploi et les besoins des entreprises du secteur du Bâtiment-Travaux publics. Elle propose une offre de formation repensée en blocs de compétences, permettant une plus grande individualisation des parcours de formation et une meilleure adéquation avec les attentes des employeurs du secteur du BTP.
Ce dispositif sera évalué en se concentrant à la fois sur l’impact du programme pour les bénéficiaires du point de vue du retour à l’emploi et de la qualité de l’emploi, mais aussi pour les entreprises, en étudiant l’effet des spécificités des parcours de formation des candidats sur leurs chances d’accéder à un stage ou à un emploi. Nous plaçons les expériences contrôlées au cœur de notre projet d’évaluation.
Pacte Régional d’Investissement dans les Compétences (PRIC) Pays de la Loire porté par Pierre-Jean Messe, 2020-2022
Ce projet est une réponse de la fédération de recherche TEPP coordonnée par l’équipe d’Economie, incluant le LEMNA (Nantes) et l’université de Bristol.
Le programme PREPA Intégré proposé par la Région part du constat de la difficulté à intégrer et à maintenir les publics dans les programmes de formation qui leurs sont prescrits. En effet, le taux de transformation d’une proposition de formation en réelle entrée en formation est très faible et les abandons et interruptions du parcours de formation sont nombreux.
Ce problème, qui se pose plus largement au niveau national et international, vient miner l’efficacité du système de formation qui ne parvient pas à atteindre les individus auxquels il est destiné. Le retour à l’emploi durable des publics les plus éloignés de l’emploi ou bloqués dans une alternance entre emplois courts et non emploi, passe au préalable par une montée en compétences et une (re)qualification. Il est donc crucial de parvenir à proposer des programmes de formation qui génèrent l’adhésion des publics cibles pour amener ceux-ci à entrer et suivre le programme de formation jusqu’à la montée en compétence et le retour à l’emploi durable.
Le programme PREPA Intégré s’inscrit dans la réflexion sur le choix de la forme des programmes de politiques actives d’emploi pour en favoriser l’efficacité. En proposant un parcours intégré, la Région vise à répondre en priorité aux problèmes d’abandons prématurés, mais peut aussi parvenir à favoriser l’adhésion des publics ciblés.
Projet émergent “Heterogeneous agents Models & Mean field game” porté par Xavier Fairise, Région Pays-de-la-Loire, 2019-2020
Ce projet est interdisciplinaire entre l’économie et les mathématiques.
Le vieillissement de la population concerne la plupart des pays développés. Il est accompagné d’un accroissement des risques liés à la santé, de nouveaux risques émergent avec le vieillissement. Enfin, les agents économiques sont, durant leur cycle de vie soumis à des risques revenu liés aux mutation technologiques et à la polarisation du marché du travail. Comment concevoir le financement de la protection sociale en intégrant les contraintes de soutenabilité ? Quelle doit être la part de financement public et de financement privé ?
L’objectif de ce projet est de développer des modèles de cycle de vie et d’équilibre général avec risque de santé et de revenu et d’étudier les choix individuels d’assurance et de soins médicaux. Nous déduirons de nos modèles des résultats quantitatifs et des propositions de politique économique.
Santé mentale, expériences du travail, du chômage et de la précarité porté par Sylvie Blasco (avec Bénédicte Rouland du LEMNA et Julie Rochut de la CNAV), 2019-2021
Ce projet est porté par l’équipe d’économie et associe la CNAV et le LEMNA.
Les risques psychosociaux (RPS) résultent d’une mauvaise organisation ou gestion du travail et d’un contexte socioprofessionnel défavorable. Ils peuvent avoir des conséquences psychologiques, physiques et sociales négatives, telles que le stress occasionné par le travail, le surmenage ou la dépression.
Ce projet s’intéresse aux interactions entre santé mentale et organisation du travail. Les innovations technologiques, organisationnelles et managériales qui se sont récemment diffusées dans les entreprises françaises modifient profondément les conditions de travail et peuvent se traduire par plus d’intensité du travail, mais aussi par plus d’autonomie donnée aux travailleurs.
Nous proposons de considérer ces deux aspects des innovations et d’étudier comment chacun peut avoir un effet sur la santé mentale des travailleurs français.
PHC Xu Guangqi Vieillissement et modélisation de l’incertitude santé porté par Sébastien Ménard, 2019
Le programme Xu Guangqi s'inscrit dans le cadre du développement de la coopération scientifique franco-chinoise financé par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Ce projet s'intéresse à la question de l'incertitude des risques de santé pendant la retraite. Nous analysons les comportements d'épargne et de départ en retraite lorsqu'il n'est pas possible de mesurer les risques de dégradation du capital santé. Cette incertitude peut conduire les agents à sur-évaluer les coûts de santé.
Afin de tester cette hypothèse, nous avons recours d'une part à une modélisation des choix d'épargne dans un modèle à agents hétérogènes à la Aiyagari [1994] et d'autre part au traitement d’une base de données chinoises sur la consommation des retraités (Chinese General Social Survey, China Family Panel Studies, China Labor-force Dynamic Survey).
Ce financement permet de soutenir le travail de 3 chercheurs dont une doctorante de l'université de Xiamen.
Marché "évaluation du programme national de gestion des risques et d'assistance technique et en particulier de l'assurance récolte" porté par Martial Phélippé-Guinvarc’h, 2018-2019
Réalisation de l’évaluation du Programme National de Gestion des Risques et de l’Assistance Technique dans le cadre de la programmation 2014 – 2020 du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER 2014-2020).
Le Programme National de Gestion des Risques et d’Assistance Technique (PNGRAT), en tant que programme de développement rural, doit faire l’objet d’une évaluation à mi-parcours destinée à nourrir le rapport de mise en œuvre renforcée pour l’année 2019 adressé à la Commission européenne. En particulier, l’apport du GAINS concernait la modélisation actuarielle de l’assurance récolte. La rapport complet est disponible sur HAL
ANR CAGE (Collective Agreements on Gender Equality) porté par Pierre-Jean Messe et Jérémy Tanguy, coordonné par Nathalie Greenan (CEET), 2017-2021
Le projet CAGE, porté par l’équipe d’économie, le Ceet et l’université de Lille 1, vise à évaluer empiriquement l’efficacité des négociations collectives en matière d’égalité professionnelle (EP) entre les femmes et les hommes.
En France, la négociation collective constitue de fait l’un des principaux leviers contractuels pour inciter les entreprises à agir dans ce domaine. Ainsi, depuis le début des années 2000, plusieurs réformes se sont succédé pour mieux encadrer et rendre effectives les pratiques de négociation sur ces enjeux d’égalité femme-homme (F-H).
Dans ce contexte, une démarche pluridisciplinaire, fondée sur une interaction étroite entre sociologie, économie et histoire contemporaine, répond à deux objectifs principaux : contribuer à la connaissance et à la compréhension des négociations collectives pour l'égalité F-H en milieu de travail et de la façon dont elles ont évolué en lien avec les changements législatifs; tester si les réformes mises en place au cours de la dernière décennie ont permis de réduire les inégalités F-H et examiner dans quelles circonstances elles ont été le plus efficaces.
Contrat dynamique Régional PANORisK (Saving and Insurance against New Risks) porté par François Langot, 2016-2020
L’objectif est de contribuer à développer de nouveaux outils d’aide à la décision tenant compte des spécificités objectives des nouveaux risques mais aussi de leurs perceptions par les agents sur les marchés.
A ces fins, ont été développés de nouveaux outils statistiques de mesure des risques, mais également de nouveaux modèles de choix de placement, d’investissement et d’assurance tenant compte des caractéristiques objectives et subjectives de ces risques. Au-delà d’une analyse des besoins et types de couverture, des réflexions sur des adaptations de la régulation dans un monde qui évolue rapidement sont proposées.
Les conseils scientifiques annuels ont été très positifs. Le projet entre dans sa dernière année et le bilan a mi-parcours est en cours d’écriture. Pour plus d’information, le site PANORisk et les travaux.
Projet DIAMANT (Discrimination Inter Age et selon d’autres Motifs : Analyse à partir d’une Noria de Testings) portée par Loic du Parquet et Pascale Petit (Université Gustave Eiffel et chercheuse associée GAINS), 2014-2016
Ce projet de recherche s’intéresse à la discrimination sur 7 marchés qui n’avaient encore jamais été investigué en France alors même que l’accès à ces marchés peut conditionner l’insertion professionnelle et sociale des jeunes.
Il s’agit de la formation pour adultes, de la reprise de petites entreprises, des voitures d’occasion, de l’assurance automobile, des complémentaires-santé, du crédit à la consommation et de l’hébergement de loisirs.
Nous évaluons la discrimination sur ces marchés à raison de l’âge, et parmi les jeunes, en raison du sexe, de l’origine et de la réputation du lieu de résidence.
A cette fin, nous avons conduit des campagnes de testing simultanément sur sept marchés. Les données expérimentales collectées permettent d’une part, d’identifier les groupes socio-démographiques discriminés selon les marchés considérés et d’autre part, d’examiner dans quelle mesure les difficultés se cumulent pour certains groupes socio-démographiques sur tous les marchés.
Nous proposons une analyse quantitative des résultats du testing et une analyse qualitative. Les résultats apparaissent différenciés selon les marchés, et selon les individus fictifs.